SIBO/ intolérances - question YT
Je réponds ici à une question sur ma chaîne youtube, d'où j'invite l'internaute à continuer ici:
Bonjour Taty, j'ai acheté votre topo "du gaz dans les neurones" que je trouve très intéressant. Cela fait plusieurs années que je souffre de nombreuses intolérances alimentaires (mon corps réagit très vivement avec de la fatigue, des nausées, diarrhées, brouillard de cerveau, idées noires et autres symptômes psychologiques... systématiquement en réaction quelques heures après avoir mangé certains aliments). Ça a commencé avec le gluten, puis les produits laitiers, le maïs, le quinoa, café, amarante, chocolat, fruits exotiques, fruits à coques, graines, sulfites... j'ai même eu des problèmes de thyroïdes qui sont rentrés dans l'ordre. Je tiens à préciser que pendant toutes ces années, aucun médecin ni spécialiste ne m'a aidé... actuellement je suis suivi par un spécialiste en médecine fonctionnelle, qui comprend le phénomène de perméabilité intestinale, inflammation, etc. et qui me fait prendre de la L-glutamine en poudre et du curcuma en jus... Depuis l'année dernière je pratique le régime paléo à 80 % (c'est à dire que j'ai gardé les pommes de terre et le riz basmati). J'ai ensuite déclenché une allergie aux pollens de graminées et aux acariens, autant dire que l'année 2017 a été éprouvante et fatigante... Depuis peu j'ai éliminé de mon alimentation quotidienne les pommes de terre et le riz, et je ressens un "mieux" au niveau de mes allergies respiratoires (je ne les ressens presque plus). En réintroduisant le riz (avec du pain des fleurs) j'ai constaté que mes allergies revenaient... j'ai donc tout arrêté il y a quelques jours,et ça va de nouveau mieux ! En plus des mes intolérances, je suis extrêmement sensible à tous les FODMAPS ! En faisant une cure de choux-lacto fermenté, et d'olives (dans l'acide lactique) je me suis retrouvé avec une aggravation des symptômes, depuis quelques mois. Aujourd'hui je ne supporte plus aucuns légumes sauf les carottes. Haricots verts et épinards en très petites quantités. Céléri rave (qui pourtant est faible en FODMAP) me fait réagir aussi (intolérance?), les concombres, courges, choux et brocolis, ail, poireaux, etc. bref cela devient ingérable ! Officiellement je souffre d'une dysbiose avec excès de putréfaction, avec un transit apparemment sensiblement ralenti. A priori pas de candicas-albicans. Serait-ce un SIBO ? J'ai donc acheté votre topo en espérant y trouver des réponses mais vous ne faites aucune mention du SIBO. Et je ne vois pas ce que je peux faire de plus (à part éliminer les pommes de terre et le riz) par rapport à mon régime actuel, pour sentir les bienfaits de la cure nouvelle flore ? D'ailleurs cette cure est-elle utile si on souffre d'une prolifération bactérienne au niveau de l'intestin grêle ? Cordialement?
Ma réponse:
Merci pour l'historique, ça aide... "Nouvelle flore" est précisément LA cure pour le SIBO ("prolifération bactérienne au niveau de l'intestin grêle")... mais chez certains profils. Je fais large dans le topo "Du gaz dans les neurones", puisque je m'adresse aux profanes. "SIBO" est traité dans le topo expert conjoint "Sortir de la cacophonie" (pour les coachs). J'y expose en longueur ma réponse suivante à votre question: qui dit que votre souci de base est vraiment le sibo? C'est une mode hélas, de le diagnostiquer. Si la population bactérienne fait des siennes, elle n'est pas toujours la source du problème. Dans le topo "Du gaz", j'insiste pour que les malades chroniques se fassent "auditer"-- non pas parce que j'aurais des commissions chez les auditeurs, ce qui n'est pas le cas; mais parce que faute de bien diagnostiquer d'où vient le problème, utiliser un régime X pour tout le monde revient à donner des antibiotiques à tout le monde, pour toute maladie. C'est le cas avec la paléo pour le moment: ça fait du bien à quasi tous les malades chroniques, comme une cure d'antibiotiques nettoierait le terrain chez tout le monde; mais quel effet à moyen terme? Les soucis ne vont pas revenir en flambée après?
Un médecin, même fonctionnel, a tous les outils pour diagnostiquer des soucis précis: colopathie, insulinorésistance, allergie, cardiovasculaire, etc. Je n'en ai pas encore trouvé un seul, même parmi les plus grand comme le dr Hyman américain, qui puisse diagnostiquer un "profil", qui demande une "cure" particulière. En particulier, ils ciblent soit la dysbiose/le SIBO pour tous les cas d'hyperréactifs, soit la réactivité aux sucres (et proposent la cétogénique ou une diète approchante à tous), soit les intolérances alimentaires (et suggèrent des évictions en cascade, qui ne feront que vous rendre intolérants à de plus en plus d'aliments), soit... soit... Continuez la liste. On dirait que chacun a ses "little darlings"' et voit le monde avec une seule couleur. Bizarre hein... Je ne fais que résumé le discours qui transparaît dans tous mes livres et tous mes billets de blog depuis 15 ans, j'ai profité de votre question pour reformuler une réponse, espérant que c'est plus clair: il n'existe pas UNE cure pour UN trouble organique (cétogénique pour le prédiabète, par exemple); mais la réussite dépend du choix d'UNE cure pour UNE personne. Cure ou plan alimentaire permanent qui lui sera aussi utile pour guérir d'une grippe que d'un cancer...
Avec ce que vous décrivez de votre problématique, vous pourriez écouter, en plus du direct youtube sur la dysbiose, d'où vous m'écrivez https://www.youtube.com/watch?v=BwZlTZx-Z7E&lc=UgwMQF1lmJb3Y2sFael4AaABAg le direct sur les canaris de la modernité : https://www.youtube.com/watch?v=PkjizuzUjII&t=3622s
car vous pourriez être "tout simplement" un hyperréactif aux amines, aggravé par le stress et la vie urbaine doublée d'electro-smog -> la stratégie est toute autre, même si le SIBO est présent (mais n'est pas la cause)
Ou demander à un auditeur que j'ai formé une analyse de votre cas (je suis à la retraite - un audit suffit, il ne faut pas prendre un abonnement!). Les audits se font par skype aisément, où que vous soyiez. Ma fille Julia Arman, aussi administrateur du forum et praticienne en santé naturelle, interviendra probablement ici, elle a commencé à pratiquer les audits nutritionnels à ma façon (en supervision avec moi même). Vous pourriez lui commander un audit http://julia-arman.fr/
Ne rêvons pas : vous avez fait de merveilleux efforts alimentaires (remarquables pour le masculin, je ferai une petite vidéo bientôt sur le sujet); mais hélas il se peut que ces efforts vous aient fragilisé plutôt que requinqué. Il faudra un oeil très avisé pour voir clair dans votre histoire....
Je vous remercie pour votre réponse.
Je pense que je suis effectivement hyperréactif aux amines (je ne supporte pas le bouillon d'os...) mais aussi aux salicylates (je m'en suis rendu compte récemment en mangeant beaucoup de fruits (agrumes), olives, infusions aux herbes séchées (orties, menthe poivrée) et herbes fraiches (menthe), canelle et assaissonement généreux à l'huile d'olive. Mon état s'est rapidement dégradé, je ne vous parle même pas de mon humeur ... un autre jour brouillard mental avec du vinaigre balsamique (bio, sans additifs...), etc.
Par contre j'ai des réactions "franches" avec les céréales, les fruits exotiques (noix de coco, ananas, etc.), le lait, ... la liste est longue. J'ai longtemps considéré qu'il s'agissait de "simples" intolérances alimentaires... réactions franches = nausées, diarhées, angoisses, enorme fatigue, inflammations intestinales, bref détérioration générale de mon état...
Je vais suivre votre conseil et commander un audit directement chez votre fille car j'ai grand besoin d'aide.
Aujourd'hui, mon rêve serait de cuisiner de bons petits plats avec des aliments "ressourçants", mais aujourd'hui je suis plus que limité avec le peu d'aliments que je tolère... et dire qu'il y a quelques années, je ne me préoccupais pas d'alimentation,et encore moins de nutrition et de santé... tout cela a bien changé, et je trouve vos topos très instructifs (et surtout, pleins d'espoirs, pour des gens habitués à manger "sans" (gluten, lactose, etc.)
Et voici un autre exemple de mon quotidien depuis 5ans :
Hier, j'ai voulu me faire un petit plaisir. Pour tester, j'ai acheté un pot de caroube en poudre et du lait de riz. (Depuis quelques jours je reconsomme un peu de riz le soir, car j'ai trop perdu de poids).
C'etait un régal, malheureusement dès les premières gorgées j'ai commencé à me sentir mal. Le "brouillard" est tombé brusquement, ensuite toutes sortes de symptomes étranges (sensation d'oppression, tachycardie , légère angoisse, maux de ventre, très grosse fatigue, difficulté à me concentrer, et irritabilité à l'extrême. Je me réveille de ma nuit avec une sensation de gueule de bois... Comme j'en ai consommé une petit quantité je n'ai pas trop de symptomes digestifs (nausées,...)
voici donc la liste des ingrédients en cause:
-poudre de caroube (bio) . Je l'ai vu trop tard il est écrit en tout petit : fabriqué dans un atelier qui travaille le sésame, les fruits à coque, le lait, le soja, le seigle et le petit épeautre.
-boisson à base de riz (sans gluten) : eau de source, riz italien (bio), huile de tournesol (bio), huile de carthame (bio), sel marin (bio).
j'en ai bu 250 ml et je suis dans un tel état... J'essaye maintenant de comprendre ce qui a provoqué la crise, avez vous une idée?
Entre travailleurs de l'aube... Il faudrait d'abord voir si vous avez ces effets en mangeant n'importe quoi d'autre, parmi les aliments riches en glucides, à cette heure là (ou vers ces heures là). On chercherait plus haut que dans les "intolérances", qui sont un concept trop flou.
Non pas de soucis avec les glucides. Par contre il s’agit bien d’une réaction au caroube , à l’huile de tournesol ou au Carthame. Savez vous si les canaris réagissent parfois à l’un de ces aliments? Taty préconise des huiles non vierges de première pression et désodorisées. Savez vous pourquoi ? J’ai l’imprespion que le problème vient de là...
bonjour, "minus" ou "cortex" c'est moi, taty lauwers, sur ce forum
seule ma fille sourira...
je conseille en effet l'impossible: des huiles NON vierges et NON première pression à froid, mais SANS additifs comme BHTA (?? ortho)... càd bio; or le bio fait quasi tout en VPPF.... la solution: la graisse de palme non hydrogénée, BIO impéraivement, pour les canaris très fragilisés (comme vous?) car
1/ huiles VPPF passent mal
2/ huiles raffinées idem
3/ beurre pose problème (sauf peut être quand clarifié)
ET
4/ ils ne peuvent se permettre d'éviter toutes les graisses, car ils sont généralement carencés en lipides (comme en protides d'ailleurs)
Merci beaucoup pour votre réponse . Étrangement je supporte bien l’huile d’olive vierge pressée à froid (du coup je ne me l´explique pas) en tout cas je n’ai aucun symptôme qui se déclenche ... du coup j’ai peur d’essayer le caroube seul (genre dans de l’eau chaude), vous êtes certaine qu’il est bien toléré par les canaris ? Quand la « crise » survient, c’est extrêmement désagréable pour moi et malheureusement pour mon entourage aussi. Je suis comme dans une bulle, je ne supporte plus le bruit et bien d’autres choses, bref je deviens fortement irritable et m’emporte très facilement... voilà pourquoi j’ai peur de réessayer , et en même temps , si je tolère le caroube, cela ajouterait un petit plus à mon quotidien alimentaire bien monotone ...
Désolée de me répéter, si vous avez lu le blog, mais je n'ai qu'une réponse: la catégorie "canaris" reprend les personnes dont l'organisme est bloqué par une fermeture des voies de détox' - soit de naissance soit de passage. Mais il n'y a pas de liste d'aliments précise pour cette catégorie. Dans les deux à trois premières semaines, pour évaluer si l'on traite bien de canaritude, on évite le plus possible les salicylates et les amines, qui sont de vastes catégories alimentaires. Larga mano! Si le résultat est bien, rapidement, un grand calme inflammatoire et allergique, on poursuit en peaufinant. Et là, chacun doit trouver quels aliments, quelles situations, quelle heure du jour (!) lui convient le mieux ou le fait flamber. Les salicylates par exemple: vaaaaaste domaine. Certains "canaris" réagissent à la coco, d'autres pas;: certains aux huiles vppf, d'autres pas... Certains surréagissent en été mais pas en hiver, ou l'inverse. Le matin et pas l'après midi... Continuez la litanie. En gros, les canaris sont venus nous dire de s'écouter!
Xavier, ce serait aussi intéressant de connaitre l'historique: quand ça a commencé, comment ça a évolué... si c'est possible de résumer?
ma question n'est pas anodine: je vois les réactions "aminiques/histaminiques" flamber depuis quelques années; parallèlement à l'usage effrené de l'électromagnétique.
or il se pourrait que la surexposition aux ondes fasse que le corps (via les levures naturelles) produise de hauts taux de mycotoxines - ce qui impacte sur les réactions histaminiques. Hypothèse...
Ca a commencé il y a 5 ans (j'avais 28 ans), par ce qui s'apparentait à des "gastros entérites" à répétition . Des maux de ventres, des crampes, et autres troubles intestinaux, des nausées, beaucoup de fatigue...
J'ai fini par appeler cela des "crises". Je pense que tout a commencé quelques temps après une "vraie" gastro. Avant ça je mangeais de tout, sans problème. Malheureusement beaucoup de nourriture industrielle... evidemment j'ai été examiné par des médecins , on m'a donné des tas de médicaments (tous plus mauvais les uns que les autres, dont certains ont du aggraver mon état), tels que des IPP, des anti vomitifs, du Meteospasmyl (qui contenait du lactose)... et surtout, aucun conseil pertinent sur l'alimentation. Selon eux j'ai le colon irritable, voilà tout... mais pour moi ça n'a jamais été une réponse convenable. Alors depuis, je cherche. J'explore. Je lis beaucoup. Pour comprendre, pour me soigner.
J'ai mis du temps avant de changer mon alimentation. Petit à petit. J'ai fini par comprendre que les produits laitiers (dont le lactose car je réagis à tous les médicaments qui en contiennent) et le gluten me provoquaient ces "crises". J'ai du les éliminer de mon alimentation, vers l'année 2015. Par la suite mes intolérances ont augmentées. En parrallèle j'ai changé mon alimentation pour passer progressivement au modèle paléo puis j'ai pris quelques libertés en continuant à consommer du riz et de la pomme de terre. Aujourd'hui je mange le plus possible bio, local quand c'est possible. Je cuisine tout moi même mais sans chichis avec des aliments "bruts".
Depuis le départ, fortes réactions à tous les FODMAPS. Avant , rien, nada. Je pouvais manger des choux, des fruits, de tout ... Les FODMAPS me provoquent un brouillard de cerveau très puissant et des troubles digestifs (souvent constipation, parfois diarhées) mais le ressenti est différent de mes autres "intolérances".
Avec le temps ma vie sociale en a pris un coup. Ma vie professionnelle aussi : j'étais souvent malade, donc en arrêt maladie. Et ma vie de couple devient compliquée aussi. Ma pauvre compagne me supporte depuis tout ce temps. Nos dernières vacances ont été catastrophiques, j'étais malade tous les jours. Et très fatigué. Irritable. En colère. On ne peut plus manger à l'exterieur. Au restaurant, c'est quasi impossible. Il faut m'enlever tellement de choses et de sauce que je mange mieux à la maison... et bio. Si je suis invité quelque part ? je ramène ma gamelle. Tout ça pour ne pas être malade.
En tenant un journal alimentaire et en faisant des rotations, j'ai réussi à identifier la quasi totalité des aliments qui me provoquent une "crise". Voici une liste non exhaustive : les produits laitiers, le blé (et tous les dérivés contenant du gluten : dextrose, aromes, etc.) le maïs (et dérivés comme le sirop de glucose ou le dextrose de maïs, le quinoa, le sarrasin, les lentilles, l'amaranthe, le café, le cacao (adieu chocolat), la patate douce, tous les fruits exotiques (dommage pour la noix de coco), les fruits à coque et graines (ceux là me provoquent des douleurs dans les mains, comme une crispation, et pareil à la machoire et des douleurs aux gencives), (et certains de ces aliments comme le lait ou le chocolat me donnent des troubles ORL...) le céléri rave, les additifs alimentaires, le sulfites, l'alcool, etc.
Fin 2016, je suis hospitalisé une semaine en état d'hyper thyroidie, ensuite tout rentre dans l'ordre (et les médecins sont largués, ils ne comprennent pas)...
Mars 2017 : on me détecte une allergie aux acariens et aux graminées. Ajoutez à cela une forte intolérance à tous les FODMAPS (qui s'est aggravée l'année dernière, suite à une cure de choux lacto fermenté...je pense que c'est lié).
Dernièrement, voici ce que mes derniers examens ont révélés : un transit sensiblement ralenti, une dysbiose avec un excès de putréfaction, mais pas d'hyper-perméabilité intestinale ni de candidose. Négatif à tous les tests IGG. Le puzzle prend forme ? Pour moi c'est un véritable casse tête...
Depuis peu de temps j'ai découvert la canaritude et je me demande si ça ne pourrait pas être mon problème... j'ai testé le bouillon d'os (cuisson environ 5 heures) ENORME brouillard de cerveau... Dernièrement je faisais beaucoup d'infusions à la menthe poivrée, orties, canelle, gingembre, jus de curcuma, assaisonements généreux à l'huile d'olive vierge, je mangeais beaucoup d'agrumes... et mon état général s'est dégradé, mon moral aussi.Ca va mieux depuis que j'ai tout arrêté...
info pour des coachs ou praticiens qui liraient ceci ou pour d'autres mangeurs autonomes, comme vous, en recherche; plusieurs signes indiqueraient une piste canari, parmi lesquels ceci: " (et les médecins sont largués, ils ne comprennent pas)... "
c'est un grand classique de cette biochimie particulière, on leur repère des "pseudo-cholangites" par exemple, càd qu'ils montrent des signes de cholangite, mais les examens cliniques ne confirment rien. Adaptez à toutes les autres -ites, c'est presque un refrain. Les médocs ne sont évidemment pas efficaces et, parfois, aggravent le patient.
Autre signe: réactivité franche au gluten et aux laitages.
Alors, canari de passage ou canari de naissance? Grande question... dont le seul enjeu est de savoir si (canari de naissance) l'on devra faire attention jusqu'à la fin de la vie ou (canari de passage) on pourra enfin,. un jour, remanger de tout comme avant (la réactivité au gluten n'est pas inscrite dans les gènes des canaris, elle se manifeste tant que la source des problèmes n'est pas prise en compte; le foie mauvais détoxifieur). Un canari peut remanger du gluten et des laitages sans aucun souci dès lors qu'il est sur la voie du mieux être.
NB. Les canaris de naissance sont fragiles depuis tout petits, au plan physique et psychique (enfant hypotonique ou hypertonique). Les réactions alimentaires peuvent ne commencer qu'à l'adolescence ou chez le jeune adulte, après un gros choc.
Quel évènement a déclenché la "chute" à vos 28 ans? Si c'est indiscret, bien sûr, motus, vous verrez ça en audit. Cela peut aller d'une intoxication chimique (le cas d'une horticultrice que j'ai auditée qui après un excès de lindane est devenue tellement réactive aux ondes qu'elle doit vivre dans une grotte) à un stress psychique en passant par une grosse grippe mal diagnostiquée ou une drogue nouvelle, qu'on teste joyeusement entre amis mais qui provoque une "ouverture de barrage".
Je décode en tout cas que toutes ces intolérances et réactivités, telles que vous les décrivez, sont des signes qu'envoie le corps pour signifier autre chose, qui dysfonctionne plus haut qu'au niveau digestif. Il se peut qu'un changement de flore intestinale (microbiote) a tout chamboulé, ce qui n'est qu'une des hypothèses. Je viens de rechercher sur mon blog le billet histaminose sur la rupture de tolérance (TILT, Toxicant-induced Loss of Tolerance - voir http://drclaudiamiller.com/ si vous lisez l'anglais). Bien m'en prit, ça me force à mettre de l'ordre, car il a disparu du site. Je le chercherai. Jai retrouvé un autre billet: Un cas d'école: SCM ou sensibilité chimique multiple où j'explique le TILT en français.
SI l'on est dans la réactivité aux amines, faites-vous du sport? C'est généralement un adjuvant hors pair.
ajout: en français, le site https://www.sosmcs.org explique bien cette piste - un outil utile: un pdf "le MCS expliqué à des non-malades" - télécharger à partir de https://www.sosmcs.org/wp-content/uploads/2018/01/fiche-N%C2%B0-23-expliquer-a%CC%80-mes-proches.pdf
Je vois là que j'ai loupé le fait que le 12 mai dernier était "journée mondiale de l’hypersensibilité chimique multiple".
j'ai oublié dans les déclencheurs possibles: une parasitose (voyage en Inde ou Afrique, par exemple)
Peut-être que cette information a son importance : ma mère a souffert toute sa vie de troubles digestifs, et souvent de très fortes migraines. Des troubles de l'humeur... . Je lui ai conseillé il y a quelques années de limiter (puis elle a supprimée d'elle même) les sources de laitages et de gluten. Depuis, elle va beaucoup mieux...
Avec le recul, je pense que je suis sensible au gluten (ou peut-être, à autre chose ?) depuis mon enfance. J'ai eu quelques "malaises" vers l'âge de 10 ans. Comme des "absences". Très difficile à décrire. Une sensation de ne plus savoir ou je me trouve, quel jour, quel heure il est ? Presque, qui suis-je ? Bref, une sensation bizarre qui dure quelques secondes. Je ne sais pas si c'est lié, mais depuis mes changements d'alimentation, je n'ai plus rien. Bizarre... je pense vraiment que c'est lié au gluten. J'ai eu aussi pas mal de troubles ORL (laitages?), des périodes de semi-dépression (que je retrouve si je mange actuellement du gluten, lait, ou autres aliments que mon corps ne tolère plus). Avec des idées "fixes" et obsédantes (sur des sujets tels que la politique, la santé,...) Je sors de cet état dès que j'arrête de manger ces aliments...
D'autres membres de ma famille ont des soucis similaires (une tante a souffert de TOCS et de fortes sensibilité au gluten, sa fille est actuellement très malade : candidose, fibromyalgie, etc. elle aussi sensible au gluten et au lait. Une autre tante était fortement dépressive et instable psychologiquement. Tous du même côté de la famille. Coïncidence ?
A 28 ans j'ai vécu un déménagement, changement de région, de travail,... le plus dur a été de m'adapter à mon nouveau travail : conditions difficiles, beaucoup de stress (que je n'arrivais plus du tout à gérer). Ma compagne est tombée malade, quelques jours avant de partir en vacances (donc vacances annulées). On m'a embouti ma voiture. J'ai découvert que ma mère est une "manipulatrice narcissique". Vous comprenez, maintenant ?
Ajoutez à cela une alimentation différente de celle que j'avais des années auparavant. Une majorité de nourriture industrielle et beaucoup de gluten et de produits laitiers. Ma compagne étant d'origine Italienne. Dans sa famille on mange énormément de pates, pizzas, panures, etc. et peu de fruits et légumes. Beaucoup de viandes, charcuteries, de piètre qualité. Il est probable que quelques années de ce régime peu ressourçant (stress supplémentaire pour l'organisme) ainsi que les autres sources de stress que j'ai cité ont déclenchés la suite que nous connaissons. Encore une fois, les symptomes "francs" sont apparus après cette fameuse gastro, j'en suis convaincu depuis toujours. Il y a eu un "avant" et un "après". C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Canari de naissance ou de passage ? Je n'arrive pas à le savoir.
Effectivement je fais du sport, de manière occasionelle : musculation (à la maison) 1 à 2 séances par semaine (parfois plus, en ce moment moins) pendant au moins une heure, 1h30 max. Je fais du VTT en forêt, quand je suis en forme. Sinon je marche beaucoup. Je suis proche de la nature et je cultive mon jardin (grands moments de détente). Tout cela me fait effectivement du bien.
De nouveau une crise hier soir, après avoir préparé un bouillon d'os (avec une carcasse de poulet, de l'eau, et rien d'autre!) et une cuisson de seulement 1h30...
Les symptomes étaient tellement forts que j'ai littéralement craqué (énervement et colère). Aujourd'hui je suis très fatigué. Le cercle infernal continue...
Vous n'êtes pas le seul. IL faut alors oublier même la notion de bouillon. Je ne sais ce qui peut poser problème dans le bouillon d'os, n'essayons pas de comprendre. La paléo et Weston Price sont un peu absolutistes sur le bouillon (ou les abats). Or, quand le corps refuse, on n'insiste pas. Je le conseille souvent au départ car il donne une trame pour capter les minéraux, mais dès que tous les bouillons posent problème (de boeuf, de poulet, etc.), il faut arrêter. On est de tout coeur avec vous...